Un petit coup d’œil sur l’IPad afin de vérifier si l’article d’hier est bien parti nous donne quasiment en direct une très bonne nouvelle avec la libération des otages du Niger. Une pensée donc pour Daniel Larribe, Lotois, et pour son épouse Françoise libérée il y à quelques mois. Cette bonne nouvelle nous met en jambe et nous effectuons une première heure record à près de 20 kms/h de moyenne avec Lalie qui en effectuera une bonne partie à vélo.
Nous savons que l’étape sera longue car nous souhaitons être à Roturoa dans deux jours afin de faire une pause d’une journée dans cette ville dont tout le monde nous parle. Alors nous avançons pour rejoindre Paeroa, point de départ d’une piste cyclable qui nous guidera jusqu’à Waihi, 25 kms plus loin.
Première petite pause à Paeroa pour bidouiller un peu les vélo dans un magasin de cycles puis nous poursuivons par une pause déjeuner au pied des gorges de Karangahake dans un petit café après déjà 55 kms au compteur. Un petit contre-temps accentué par cette longue chevauchée matinale fini de nous mettre en appétit :
– » Chérie, tu as vu le porte-monnaie ? »
– » Non, mon Trésor, il doit être dans ta sacoche guidon, à sa place »
– » Tu es certaine de ne pas l’avoir car il n’est pas dans ma sacoche guidon ! »
– » Et bien tu as du mal le ranger, regarde bien… »
– » Je suis certain que c’est toi qui l’avais la dernière fois que je l’ai vu ! » (mauvaise foi typiquement masculine)
– « !?! »
– » Euh… Je crois que je l’ai trouvé au fond de la carriole… »
– « j’en étais sûre !!! » (mauvaise foi typiquement féminine)
– « Aller… Apéro !!! »
Un apéritif fruité, le café ne vendant pas de bières pourtant fort appréciables après l’effort.
Les vitamines sont bien là et cela agrémenté de tacos nous satisfait pleinement.
La piste cyclable se poursuit par un long tunnel, d’1,2km, de quoi faire résonner notre cordes vocales avant d’entrevoir la lueur aveuglante de la sortie (Lalie est heureuse d’avoir ainsi pu essayer sa lampe de vélo!!) La piste grimpe mais elle est magnifique, la végétation est dense, les senteurs enivrantes… et au milieu coule une rivière…
Cette piste emprunte une ancienne voie ferrée reconvertie en paradis pour cyclistes et marcheurs (les détracteurs de la création de la voie verte le long du Lot devraient prendre conseil auprès de nos amis Kiwis).
Une partie de cache-cache géant autours des silos d’une ancienne mine d’or désaffectée, le sauvetage d’un hérisson souhaitant se dégourdir les pattes sur la route voisine, quelques descentes de toboggan en forme de fusée et nous voici à Waihi. Waihi beach se trouve encore à 11kms et on nous a indiqué que ça ne faisait que descendre. Il doit encore nous manquer des subtilités de la langue anglaise car nous avons du faire face à près de 9 kms de montagnes russes avant de goûter à une descente, il est vrai, vertigineuse.
La fatigue et l’heure tardive d’arrivée nous incitent à dormir dans du dur et surtout au chaud. Nous trouvons donc un petit Motel, situé tout proche de la mer dont nous allons fouler le sable avant de faire une photo afin de fêter la nouvelle matinale.
Quelques courses dans un supermarché encore ouvert et nous concoctons un petit repas familial en partageant nos impressions sur ces superbes gorges de Karangahake….
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